dentelle au mètre ://::// pizzo al metro
dimanche 20 mai 2017
domenica 20 maggio 2017
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J’ai repris le carreau du Puy en Velay avec lequel j’ai appris la dentelle aux fuseaux en 1990.
Ho ripreso il tombolo di Puy en Velay con cui ho imparato il pizzo ai fuselli nel 1990.
J’ai maintenant l’habitude de travailler sur un métier plat et j’ai eu du mal à m’y remettre.
Ora ho l’abitudine di lavorare su un telaio piatto e ho fatto fatica rimettermici.
Mais c’est le métier idéal pour faire de la dentelle au mètre.
Ma è il telaio ideale per fare il pizzo al metro.
J’ai aussi retrouvé un poème, 1er prix de poèmes du grand couvige de 2004 du Puy en Velay, que j’ai traduit en italien et que je veux partager avec vous.
Ho anche ritrovato un poesia, primo premio del concorso di poesie della grande mostra nel 2004 di Puy en Velay, che ho tradotto in italiano, e che voglio condividere con voi.
DE FILS EN FUSEAUX
Ami, le croirais-tu, ma femme me délaisse, Depuis quelques temps, elle a une maîtresse, Belle, sensible, si fine, elle est délicatesse. Que puis-je contre elle, c’est une Duchesse. Fuseaux, carreaux, crochets envahissent la pièce, Où chaque jour voit naître une nouvelle prouesse. La dentelle avait déjà ses lettres de noblesses, Avait- elle encore besoin d’une Duchesse ? Matin, midi et soir ma femme n’a de cesse Que de pouvoir rejoindre cette jolie prêtresse, A laquelle elle prodigue amour, attention et caresses, En lui donnant le vie, au gré des fils qu’elle tresse. Heureusement, la nuit venue, je retrouve ma Princesse. Je la cajole, auprès d’elle je m’empresse, Afin que le mirage du jour s’éloigne et disparaisse, Et que notre amour commun enfin brille et renaisse. Alors ami, si un jour ta femme à la dentelle s’intéresse, Offre-lui des vacances, fais-lui toutes les promesses. Dis-lui que tu l’aimes, que rien ne presse, Mais surtout ne la laisse pas approcher cette traitresse.
J.M. MARCHAND
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DA FILE NE FUSELLI
Amico, lo credesti, mia moglie mi trascura, Da qualche tempo, ha un amante, Bello, sensibile, così fine, è delicatezza. Che posso fare contro lui, è una Duca. Fuselli, tomboli, uncinetti, invadono la stanza, Dove ogni giorno vede nascere una nuova prodezza. Il pizzo aveva già le sue lettere di nobiltà, Aveva bisogno anche di un Duca ? Mattina, mezzogiorno e sera mia moglie non si da tregua Per poter ritrovare questo grazioso sacerdote, A cui prodiga amore, attenzione e carezze, Dandogli la vita, secondo i fili che intreccia. Fortunamente, la notte, ritrovo la mia Principessa. La coccolo, al suo fianco mi avvicino, Affinché il miraggio del giorno si allontani e scompaia, E che il nostro amore finalmente brilli e nasca di nuovo. Allora amico, se un giorno tua moglie al pizzo si interessa, Regalale delle vacanze, falle tutte le promesse. Dille che l’ami, che non c’è fretta, Ma sopratutto non lasciarla che si avvicini a questo traditore. |
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